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L’alopécie est une affection qui touche de nombreuses personnes, particulièrement les hommes. Elle survient généralement avec l’âge, et il n’y a qu’une seule façon d’y remédier : avoir recours à la chirurgie capillaire. Il s’agit d’une technique chirurgicale qui consiste à extraire les unités folliculaires de l’occiput ou des tempes, pour les implanter dans les zones dépourvues de cheveux. Quelles sont donc les différentes étapes de cette intervention ?
Le diagnostic
Toute intervention chirurgicale capillaire est précédée d’un diagnostic. Celui-ci permet d’abord d’avoir une idée précise de la nature de l’alopécie, mais aussi de s’assurer que la greffe est l’intervention la plus indiquée pour la corriger. Ensuite, cet examen permet de mesurer la taille de la zone dépourvue. Ainsi, le chirurgien capillaire spécialiste de la greffe pourra estimer le nombre de greffons qu’il faut pour couvrir toute la partie. Enfin, le diagnostic permet de déterminer la zone donneuse qu’il sera possible d’exploiter.
Par ailleurs, l’examen clinique est indispensable, car il permet de déterminer la méthode de prélèvement des follicules pileux à utiliser. A cet effet, pour un prélèvement de grande quantité d’implants capillaires, une greffe FUT à cheveux longs est plus adaptée. Par contre, pour une alopécie moyenne ou de petite ampleur, une greffe FUE est idéale. Avec ce type de traitement, le patient peut se couper les cheveux très courts.
L’information du patient
Après le diagnostic, une autre séance est organisée, au cours de laquelle le chirurgien capillaire informe le patient sur le déroulement de l’intervention. Il lui donne toutes les précisions possibles, en ce qui concerne la greffe. Il lui remet une fiche d’information explicative sur l’intervention. À cela s’ajoute un devis détaillé. Après quoi, le patient a 15 jours au moins pour bien réfléchir. Il peut donc renoncer ou continuer la procédure. S’il décide de le faire, il prend rendez-vous pour l’intervention.
La mise en condition avant la greffe
Si le patient décide de subir l’intervention, le chirurgien doit vérifier s’il est apte à le faire. Pour cela, il lui prescrit un bilan sanguin complet. Il peut aussi recommander un électrocardiogramme. Tout dépend de l’âge et des antécédents du patient. La veille de l’intervention, le patient doit entamer un traitement antibiotique de quatre jours. Dans la matinée du jour J, il doit faire un shampoing antiseptique. Surtout, il doit éviter d’appliquer certains produits sur son cuir chevelu. Il s’agit entre autres de :
- Les lotions ;
- Le gel ;
- Le spray.
Contrairement à ce que disent de nombreuses personnes, il n’est pas nécessaire pour le patient de rester à jeun avant l’intervention. Cependant, il doit éviter de consommer des produits excitants comme l’alcool, le café, le thé et bien d’autres. Ceci est valable depuis la veille de la chirurgie jusqu’au matin de l’intervention.
La préparation de la zone donneuse
Après avoir pris des photos des zones dépourvues de cheveux et de celles donneuses, le chirurgien utilise un crayon dermographique pour délimiter les zones à corriger. Il faut préciser que ceci se fait en collaboration avec le patient. S’il s’agit d’une greffe FUE, un rasage partiel ou total peut s’avérer nécessaire. Après quoi, le chirurgien applique une anesthésie locale au niveau de la zone donneuse.
Le prélèvement des greffons
Le prélèvement des greffons peut se faire de plusieurs manières. Tout dépend de la technique de greffe prescrite par le chirurgien au cours de l’examen clinique. À cet effet, vous avez le prélèvement par extraction folliculaire et celui par bandelette. Peu importe la méthode utilisée, les greffons sont systématiquement contrôlés au microscope. Ceci, dans le but de vérifier leur viabilité et de retirer les tissus superflus. Ensuite, ils sont triés et rapidement placés dans une solution afin de les conserver avant utilisation.
L’injection des greffons
C’est l’une des étapes les plus délicates lors de la greffe de cheveux. En effet, l’injection des greffons dans les zones dépourvues se fait de façon délicate. Cette implantation est effectuée dans le cuir chevelu. Elle est réalisée avec des aiguilles et des pinces de microchirurgie, lorsque l’extraction a été faite par bandelette. Mais en cas de prélèvement par extraction folliculaire, alors, elle se fera à l’aide d’un implanteur affûté.
Le suivi
Une fois l’implantation terminée, le chirurgien recommande au patient de nettoyer les zones opérées avec un antiseptique pendant deux semaines. Il est important qu’il attende la chute des croûtes de cicatrisation avant de recommencer par utiliser ses shampoings habituels. Aussi, durant cette période, il est recommandé d’éviter de pratiquer certains sports. Pour d’autres types de sports, il faut se préserver pendant 6 semaines. C’est le cas de :
- Tennis ;
- Équitation ;
- Sports de combat, etc.
Pour ce qui est de la repousse des cheveux, il faut patienter jusqu’au troisième mois pour pouvoir observer les premiers résultats. Par ailleurs, il faut noter que les premiers cheveux qui sortent sont fins et clairsemés. C’est au fils des mois qu’ils gagnent en épaisseur et en densité.
